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REGISTRES D

[i5₇ij

tournois de rente, à prendre sur là ferme des drogueries el espiceries de Marseilles, la quelle sera payée des deniers de lad. ferme, et tant et si longuement qu'elle durera, ou bien des deniers d'aultres assignations qui pourront estre baillées par Sad. Majesté, à mesure qu'ilz seront receuz, et sans ce que ladicte Ville de Paris en soict aucunement tenue ne obligée.

Drogueries de Marseille.

Aussy ont esté leues en ladicte assemblée aultres lettres du dixiesme jour du present mois d'Aoust, signées : CHARLES, et au dessoubz Pinart, enregistrées cy devant'¹', et la matiere mise en deliberation ;

A esté conclud et deliberé qu'il sera constitué par lad. Ville la somme de vingt cinq mil livres

CCCCLXVIII [CLV]. — [Convocation] pour l'eslection de deux Eschevins nouveaux.

i3 août 1571. (--> -°1- ³⁰¹ ''°; 1-7 -⁰'. --¹ ^v"-)

De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris.

"Sire Nicolas Paulmier, Quartenier de ladicte Ville, appellez voz cinquauliniers et dizainiers, avec huict personnes des plus apparens de vostred. quartier, lant officiers du Roy, s'il s'en treuve audict quartier, que des bourgeois et notables marchans, non mecanicques, lesquelz seront tenuz de comparroir, sur peine d'estre privez de leurs previlleiges de bourgeoisie, franchise et libertez, suivant l'eedict du Roy; lesquelz feront le serment, ès mains du plus notable desd, huict personnes, de eslire quatre notables personnes desdictz huict. Ausquelz esleuz

dictes et enjoignez qu'ilz se tiennent en leurs maisons, jeudy prochain jusques après neuf heures du matin, que mandrons deux d'iceulx venir en l'Hostel de lad. Ville, pour procedder à l'eslection de deulx Eschevins, au lieu de ceulx qui ont faict leur temps. Et nous rapportez led. jour, à sept heures du matin, doz et scellé ce que faict en aurez, suivant l'ordonnance et antienne coustume. Sy n'y faictes faulte.

"Faict au Bureau deladicte Ville, le treizeiesme jour d'Aoust mil v^c soixante et unze, p

Semblables mandemens, aux Ans que dessus, ont esté expédiez aux autres Quarteniers de lad. Ville, chacun pour son regard '²'.

CCCCLXIX [CLVI]. — [Arrêt du Conseil.] — Drogueries de Marseille.

i3 août 1571. (A, fol. 201 v°; B, fol. 112 v°.)

t Ouy le rapport faict au Conseil par le Prevost des Marchans de ceste ville de Paris, que sur la lecture ct publication de certaines lettres missives du Roy, en datte du dixiesme jour du present moys'³', par lesquelles estoit mandé audict Prevost et aux Eschevins de lad. Ville ouvrir le Bureau d'icelle, pour procedder à la vente et constitution de vingt cinq mil livres tournois de rente sur la ferme des drogueries et espiceries de Marseille; s'estant lad. Ville assemblée pour cest effect, se seroient présentées aucunes difficultez et n'auroit esté trouvé bon en ladicte assemblée que ladicte Ville demeurast obligée de lad. rente, comme ès aultres qui y ont esté cy devant vendues ;

O Voir ci-dessus, n° CCCCLXV, p. 354 et la note 3. --' Ces trois lignes ne se trouvent que dans B. '-> Voir ci-dessus, n° CCCCLXV, p. 354.

"Le Conseil, considerant l'interest qui seroit au Roy, si par le moyen desdictes difficultez et res-trinctions il estoit diffère à la vente et constitution desd. xxv. mil livres tournois de rente, mesmes à present qu'il se trouve personne solvable qui offre l'achepteret par ce moyen secourir Sa Majesté d'une bonne somme de deniers, pour employer au payement des garnisons de ce Royaulme; attendu aussy que les habitans de ladicte Ville ne seront en ce faisant molestez ny inquietez pour l'achapt de ladicte rente, qui se fera sur une seulle personne;

"A ordonné et ordonne que le Conseil de lad. Ville sera de nouveau assemblé,, auquel lesd. Prevost et Eschevins feront entendre de combien il



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	REGISTRES D		[i5₇ij tournois de rente, à prendre sur là ferme des drogueries el espiceries de Marseilles, la quelle sera payée des deniers de lad. ferme, et tant et si longuement qu'elle durera, ou bien des deniers d'aultres assignations qui pourront estre baillées par Sad. Majesté, à mesure qu'ilz seront receuz, et sans ce que ladicte Ville de Paris en soict aucunement tenue ne obligée.
Drogueries de Marseille.
Aussy ont esté leues en ladicte assemblée aultres lettres du dixiesme jour du present mois d'Aoust, signées : CHARLES, et au dessoubz Pinart, enregistrées cy devant'¹', et la matiere mise en deliberation ; A esté conclud et deliberé qu'il sera constitué par lad. Ville la somme de vingt cinq mil livres

CCCCLXVIII [CLV]. — [Convocation] pour l'eslection de deux Eschevins nouveaux. i3 août 1571. (--> -°1- ³⁰¹ ''°; 1-7 -⁰'. --¹ ^v"-)

De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. "Sire Nicolas Paulmier, Quartenier de ladicte Ville, appellez voz cinquauliniers et dizainiers, avec huict personnes des plus apparens de vostred. quartier, lant officiers du Roy, s'il s'en treuve audict quartier, que des bourgeois et notables marchans, non mecanicques, lesquelz seront tenuz de comparroir, sur peine d'estre privez de leurs previlleiges de bourgeoisie, franchise et libertez, suivant l'eedict du Roy; lesquelz feront le serment, ès mains du plus notable desd, huict personnes, de eslire quatre notables personnes desdictz huict. Ausquelz esleuz		dictes et enjoignez qu'ilz se tiennent en leurs maisons, jeudy prochain jusques après neuf heures du matin, que mandrons deux d'iceulx venir en l'Hostel de lad. Ville, pour procedder à l'eslection de deulx Eschevins, au lieu de ceulx qui ont faict leur temps. Et nous rapportez led. jour, à sept heures du matin, doz et scellé ce que faict en aurez, suivant l'ordonnance et antienne coustume. Sy n'y faictes faulte. "Faict au Bureau deladicte Ville, le treizeiesme jour d'Aoust mil v^c soixante et unze, p Semblables mandemens, aux Ans que dessus, ont esté expédiez aux autres Quarteniers de lad. Ville, chacun pour son regard '²'.

CCCCLXIX [CLVI]. — [Arrêt du Conseil.] — Drogueries de Marseille.

i3 août 1571. (A, fol. 201 v°; B, fol. 112 v°.)

t Ouy le rapport faict au Conseil par le Prevost des Marchans de ceste ville de Paris, que sur la lecture ct publication de certaines lettres missives du Roy, en datte du dixiesme jour du present moys'³', par lesquelles estoit mandé audict Prevost et aux Eschevins de lad. Ville ouvrir le Bureau d'icelle, pour procedder à la vente et constitution de vingt cinq mil livres tournois de rente sur la ferme des drogueries et espiceries de Marseille; s'estant lad. Ville assemblée pour cest effect, se seroient présentées aucunes difficultez et n'auroit esté trouvé bon en ladicte assemblée que ladicte Ville demeurast obligée de lad. rente, comme ès aultres qui y ont esté cy devant vendues ; O Voir ci-dessus, n° CCCCLXV, p. 354 et la note 3. --' Ces trois lignes ne se trouvent que dans B. '-> Voir ci-dessus, n° CCCCLXV, p. 354.		"Le Conseil, considerant l'interest qui seroit au Roy, si par le moyen desdictes difficultez et res-trinctions il estoit diffère à la vente et constitution desd. xxv. mil livres tournois de rente, mesmes à present qu'il se trouve personne solvable qui offre l'achepteret par ce moyen secourir Sa Majesté d'une bonne somme de deniers, pour employer au payement des garnisons de ce Royaulme; attendu aussy que les habitans de ladicte Ville ne seront en ce faisant molestez ny inquietez pour l'achapt de ladicte rente, qui se fera sur une seulle personne; "A ordonné et ordonne que le Conseil de lad. Ville sera de nouveau assemblé,, auquel lesd. Prevost et Eschevins feront entendre de combien il